Aurore. Texte

un film de Frédéric Fenoll
Advenue à son animalité suprême qui n’est jamais que bruissements d’âme, la chair assouvissant d’incomparable volupté trace dans l’oeil qui s’y absorbe douleur à donner… douleur à recevoir… cordages des membres libres puisqu’entravés… poupée vivante… matrice où tu meurs et deviens. Les diverses passions déversées, jusqu’à ne plus savoir pour l’oeil -de pâmoison- révulsé, d’elle, ce qu’il en est. Qui elle? Femme de chambre close ou dans nuit de la forêt? Ou seule la passion qui la fait, dans ton corps, puits sans fond des fantasmes, être et se lever… l’aurore.
Frederika Abbate